Se souvenir

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Le texte ci-dessous est une fiction.
Toute ressemblance avec des personnes ou des événements existants ou ayant existé ne serait que pure coïncidence.

C’est en février 2020 que la rumeur véhiculée par les médias a commencé à se répandre. Un virus redoutable s’abattait sur l’Europe. Venu de Chine, où il continuait de dévaster une région entière, il se répandait rapidement en Italie du Nord, faisant de nombreuses victimes. C’était en 2020, en France et nous étions toujours en état d’urgence sécuritaire à cause des attentats. Nous avions 20 ans et la belle et légitime insouciance de la jeunesse avait abandonné notre génération depuis longtemps. L’ultralibéralisme avait épuisé toutes nos ressources et commençait à éradiquer l’humain de la planète.

La communication, dans un premier temps, fut très rassurante. Le gouvernement nous fit savoir que « chez nous », en France, la situation était totalement maîtrisée. Aucune chance que ce virus passe nos frontières. Un peu comme le nuage radioactif venu de Tchernobyl et qui fut bloqué à l’entrée de notre pays en 1986. De toute manière, notre nation était prête à affronter n’importe quelle pandémie. Notre ministre de la Santé, qui devait, quelque temps plus tard, démissionner pour briguer un poste à la mairie de Paris était catégorique. Nous n’avions aucune raison de nous inquiéter et c’est pourquoi le 15 mars nous pouvions aller voter pour les municipales. Pourtant, deux jours plus tard, le pays était totalement confiné. C’est ainsi, dans une complète dissonance cognitive, que le régime totalitaire de Pandémia posa ses premiers jalons en France, mais aussi sur toute la planète dont la moitié de ses habitants fut également contrainte à un maintien à résidence.

Bien entendu, nous ne savions pas que, jamais, dans l’histoire de la médecine, aucune épidémie n’avait été éteinte en isolant les non-malades. Cette mesure nous semblait logique, cohérente. Le slogan « Restez chez vous ! » se mit à fleurir un peu partout dans les médias et sur les réseaux sociaux. Nous étions presque heureux de pouvoir participer à cette action nationale, mais aussi planétaire, même si, pour la majorité des citoyens, rester cloîtré 24 heures sur 24 dans 30, 40 ou 50 mètres carré avec des enfants en bas âge était un vrai calvaire. Même si le nombre des violences conjugales devait exploser. Même si une quantité phénoménale de personnes devait renoncer à soigner leurs propres maladies. Le Covid 19 (c’était le nom de la maladie provoquée par le virus qui lui s’appelait le SARS-CoV-2) était devenu l’ennemi public numéro un.

Puis, pendant ce confinement qui dura deux mois, les choses ont lentement dégénéré jusqu’à partir en vrille. On nous a demandé de faire nous-mêmes nos propres autorisations de sortie. Pas plus d’une heure, obligation de ne pas s’éloigner au-delà d’un kilomètre de son domicile et seulement pour des motifs autorisés. Les contrevenants s’exposaient à des amendes ou des peines de prison après trois récidives. Des hélicos furent même spécialement dédiés à la traque de promeneurs solitaires en montagne, sur les plages ou en forêt. Alors, un monde virtuel s’imposa à nous : enseignement, contacts familiaux, culture, travail (quand c’était possible) ne devinrent accessibles que par le filtre des écrans. Pendant ce temps, certains services de réanimation étaient en zone rouge : plus assez de lits, pas de masques (les stocks de l’État avaient disparu), pas de protections ni de blouses, pas de tests, pas assez de personnel. Il faut savoir que 69 000 lits hospitaliers avaient été supprimés durant les 15 dernières années par les gouvernements successifs, de gauche comme de droite…

Rapidement, tous les services des hôpitaux de France autres que ceux du Covid 19 se sont vus désertés ou transformés en unité Covid selon les besoins de l’épidémie. Des soins et des opérations ont été reportés. On appelait ça un Plan blanc. Le soir à 20 heures, il fallait même applaudir aux fenêtres le personnel soignant devenu des héros, mais toujours maintenu par nos dirigeants dans le plus total dénuement et qui en paya un lourd tribut. Curieusement, la médecine de ville semblait écartée de toute cette histoire. Le Conseil scientifique, composé de compétences douteuses, mais toutes arrosées par les labos pharmaceutiques, nous avait dit qu’aucun traitement n’existait et qu’il fallait attendre la venue d’un vaccin. Ainsi, si l’on commençait à ressentir les symptômes de la maladie, la seule chose à faire était de prendre du paracétamol et d’attendre la guérison ou d’appeler le SAMU en cas de détresse respiratoire ou si l’on se sentait défunter.
En fait on avait peu d’information sur ce virus, sur sa contagion, sur la gravité de la maladie et les symptômes qu’il provoquait. Cependant, tous les soirs sur les chaînes d’information télévisées et radiophoniques les morts étaient comptés par le sombre directeur général de la Santé.

Dans le même temps, nos ministres nous dirent que les masques, pour le grand public et ceux qui travaillaient encore, étaient totalement inutiles. Il fut d’ailleurs rapidement devenu impossible d’en trouver et les pharmaciens qui en avaient encore se virent même interdits d’en vendre ou même d’en donner sous peine d’amende, voire de prison. Devant l’absence de tests, les labos vétérinaires, habitués à ce genre d’exercice, ont alors proposé leur aide qui contrairement à leurs homologues allemands, a été refusée par les instances gouvernementales. Des négociants, travaillant depuis longtemps avec la Chine et qui avaient la possibilité d’importer de grosses quantités de masques grâce à leurs contacts furent également écartés.

Et puis une grande partie de la vie économique s’est arrêtée. On s’est vite rendu compte que notre alimentation et la plupart des biens de consommation dépendaient totalement de l’extérieur du pays. Qu’ils faisaient parfois un long voyage avant d’arriver dans nos foyers. Le spectre de la pénurie planait au-dessus des populations. Du coup, la nécessaire décroissance, tant attendue par certains, était, si je peux dire, à notre porte. Mais ce n’était évidemment pas sous cette forme brutale et barbare que ses partisans l’avaient imaginée.
Il fallait attendre, attendre que ce Covid19 sans traitement trouve son vaccin.

C’est à ce moment que sur les réseaux sociaux est apparu un type qui prétendait avoir le remède contre le méchant virus ; une vieille molécule contre le paludisme, pas chère et facile à fabriquer. Elle pouvait dès les premiers symptômes de la maladie, selon lui et son équipe, soigner et guérir. Ce médecin/chercheur, un peu chevelu et barbu, directeur d’un institut hospitalo-universitaire (IHU) en maladies infectieuses à Marseille, et classé mondialement comme l’un des meilleurs dans son domaine fut rapidement hué et traité de fou par tous nos médias et scientistes psychorigides dont la religion venait d’être salie. Ce mécréant avait écarté l’Evidence-Based Medicine au profit d’un pragmatisme reposant sur l’observation, l’expérience et le soin. Grave erreur, même si blasphémer était encore théoriquement possible en France.
Qu’il teste et soigne avec son unité des milliers de personnes n’y changea rien. Que de multiples études, anciennes et plus récentes, produites par les Chinois, prouvent que le protocole qu’il utilisait, fonctionnait, non plus. La Science dans sa grandeur dogmatique avait décidé que seule une étude occidentale en double aveugle et contre placebo pouvait valider ce remède farfelu. Ce qui n’était pas très éthique, car donner un placebo à quelqu’un dans un état critique va un peu à l’encontre du serment d’Hippocrate. Mais bon, passons. Nous apprîmes d’ailleurs dans la foulée que très peu de temps après le début de l’épidémie, cette molécule contenue dans différents médicaments délivrés sans ordonnance à des millions de personnes et depuis plus de 50 ans venait d’être classée dans la catégorie des poisons. Son utilisation n’était maintenant autorisée que dans un cadre hospitalier. Mais curieusement, durant cette période, l’armée française en acheta une tonne.

En fait, l’étude randomisée tant attendue ne vit jamais le jour officiellement. En revanche, plusieurs autres études bidon concoctées par des scientifiques corrompus s’en donnèrent à cœur joie contre le traitement qui perturbait les plans d’un Big Pharma totalement décomplexé. Devant leur amateurisme et la multitude de leurs biais, les prestigieuses revues les ayant publiées furent tout de même obligées de se rétracter, mais il était trop tard, le mal était fait. De nombreux pays interdirent donc, dans le traitement du Covid, l’utilisation de la molécule persécutée, en s’appuyant sur des études erronées alors que nombre de médecins, people ou politiques se traitèrent avec, sans état d’âme mais dans le plus grand secret.
Heureusement, dans d’autres hôpitaux, d’autres médecins soignèrent. Des médecins de ville aussi. Ce qui leur valut d’être menacés de radiation par le Conseil de l’Ordre. Depuis quand un toubib devait-il soigner ses patients ? Puisqu’il n’y avait, scientifiquement, pas de remède ! C’est peut être pour ça que les personnes de plus de 75 ans se virent, par décret gouvernemental, refuser l’accès aux hôpitaux pendant que dans les ehpad et même à domicile, en guise de derniers sacrements, ce même décret, dans un souci de compassion, autorisait (encourageait ?) les médecins à leur injecter un sédatif totalement déconseillé dans les détresses respiratoires, facilitant ainsi une issue fatale que rien ne permettait d’attribuer au cruel virus, puisque ces personnes n’étaient pas testées et qu’il était interdit, selon les directives de l’OMS, de les autopsier.
Finalement, et en s’appuyant sur l’une des études fallacieuses et dépubliées, le médicament gênant fut totalement interdit par notre ministre de la Santé, l’Agence nationale de sécurité du médicament et la Haute autorité de santé. Ainsi que l’antibiotique associé au traitement. Curieux d’interdire à la fin du pic épidémique un antibiotique utilisé lui aussi depuis si longtemps sur les coronavirus, non ? Car contrairement à la croyance populaire, les médecins ne pouvaient ignorer que certains macrolides ont une réelle action anti-virale. De nombreuses études l’avaient déjà démontré. Son usage aurait également évité les complications bactériennes comme celles responsables, bien plus que le virus, de l’hécatombe provoquée par la grippe espagnole. Hélas, les antibiotiques n’étaient pas encore connus à cette époque.
En gros, les toubibs avaient perdu leur droit de prescrire.

Alors, ceux qui devaient mourir moururent, certains furent gravement secoués, mais la grande majorité des contaminés fut quand même asymptomatique. Bien que provoquant des pathologies étranges, ce virus n’était finalement pas si mortel ni contagieux, bien qu’en matière de létalité, la France ait occupé le haut du podium par rapport à certains de ses voisins européens ou africains qui n’appliquaient pas les mêmes mesures et soignaient avec le traitement interdit. Les chiffres officiels, pour ceux qui voulaient bien se donner la peine de les consulter, pouvaient en attester. On avait plus de 99 % de chance de ne pas succomber du Covid si on le croisait. D’ailleurs, mourrait-on du Covid ou avec le Covid (le CDC devait constater plus tard que le Covid 19 seul ne concernait que 6 % de la totalité des décès attribués à cette maladie) ? La plupart des décès concernaient des personnes très âgées avec de grosses pathologies ou d’autres plus jeunes, mais avec de grands facteurs de comorbidité. Bien sûr, tout individu, scientifique ou pas, échafaudant ces constats était immédiatement rangé par les bien-pensants dans la case des pervers narcissiques et complotistes. En fait, la majorité des gens ne voulaient pas se prononcer, arguant le fait qu’ils n’étaient ni médecin ni virologue ou épidémiologiste et déléguant leur pensée aux sachants, en tous cas la partie d’entre eux largement médiatisée qui propageait la seule vérité, sans pour autant être exempts de conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique.

Puis on nous libéra. L’été fut mitigé : virus, pas virus, annonces de traitement par les labos, puis rétractations, avions-nous le droit de sortir du territoire, nos voisins étrangers pouvaient-ils venir chez nous ? Les informations contradictoires ne furent pas en manque de la part de nos dirigeants. Quoi qu’il en soit, la peur ne devait pas retomber. Depuis la fin du printemps, il était déjà question d’une deuxième vague épidémique qui allait nous submerger dès la sortie du déconfinement. Comme elle ne vint pas comme prévu, on nous l’annonça successivement pour après la fête de la musique, le retour des vacances estivales puis l’automne. On parla d’un nouveau confinement, alors que, une fois encore, si l’on voulait bien s’informer, de nombreuses études en montraient l’inutilité et la nocivité (l’OMS finit d’ailleurs par le déconseiller). Les masques à l’intérieur de tout espace public furent rendus obligatoires. Et les propos alarmistes relayés par les médias mainstream, propriétés de milliardaires dégénérés, s’amplifièrent jusqu’au mois de septembre. La rentrée des classes se fit masqué ; pour les enseignants, mais aussi les élèves âgés de plus de 11 ans. On asphyxia donc nos enfants, parfois comme ce fut le cas en Allemagne, jusqu’à la mort, les enseignants faisant scrupuleusement appliquer les consignes de l’État et les forces de l’ordre investissant les établissements scolaires afin de vérifier que lesdites consignes étaient bien respectées. Les élèves en étaient réduits à se cacher dans les toilettes pour pouvoir respirer. Puis le nombre de tests PCR (ceux dont on avait tant manqué durant le pic épidémique, mais dont la fiabilité était plus que douteuse) s’accéléra, dépassant le million par semaine et transformant en gouffre le budget de notre Sécurité sociale. Des foules terrorisées, mais sans symptôme vinrent faire la queue pour se faire tester. Et les « cas positifs » grimpèrent en flèche. Forcément, puisque le nombre de cycles d’amplification réalisés sur ces tests pour détecter une trace du virus restait très élevé et qu’il n’était, de toute façon, pas communiqué par les labos ni aux médecins, ni aux patients. Une sorte de psychose collective s’installa. Il ne s’agissait pourtant que de « cas positifs », c’est-à-dire de personnes ayant croisé un jour un coronavirus, pas forcement le SARS-CoV-2. Et très majoritairement de faux positifs, vu la quantité de cycles d’amplification pratiquée. Donc, très peu de gens malades, peu d’hospitalisations ou de mises en réanimation, les chiffres officiels pouvaient une fois de plus le démontrer. Le rapport 2020 de l’ATIH fera état l’année suivante d’un taux d’hospitalisation de seulement 2 % pour le covid Mais la peur, distillée par les médias, s’était installée. Une peur irrationnelle qui avait investi tous les cerveaux. Les critères d’identification d’une épidémie avaient changé discrètement : on ne parlait plus de malades ni de morts, mais de cas. Le glissement sémantique avait opéré. Ne pas respecter ces nouvelles règles et ce discours sécuritaire revenait à mettre la vie d’autrui en danger, mais aussi à s’exposer à des sanctions très sévères. Toute personne, enfants compris, dite « positive » était immédiatement exclue et mise en quarantaine.

Le masque devint bientôt obligatoire en toute circonstance. Dedans, dehors, à la ville, à la campagne, pour travailler, en famille. Il fut même chaudement recommandé dans nos rapports intimes par nos amis canadiens. La folie quoi ! Des personnes seules et masquées au volant de leur voiture furent rapidement monnaie courante. Certains faisaient même leur footing avec cette muselière rapidement nauséabonde, véritable piège à bactéries et virus. De nouvelles pathologies se mirent à fleurir : acné, rougeur, rosacée, dermite, eczéma, essoufflement, déshydratation… Ne parlons pas du gaz carbonique inhalé provoquant des vertiges ni des produits toxiques contenus dans certains masques.
Pourtant, aucune étude scientifique sérieuse n’était capable de démontrer les bénéfices et l’efficacité d’un tel bâillon. La police se mit à traquer les citoyens non masqués. Tout contrevenant s’exposait à une amende, voire une peine de prison après trois récidives. Les forces de l’ordre d’un état australien, bien que l’Australie ne comptait pratiquement plus de décès, pouvaient même, sous le coup d’une dénonciation, les jeter en prison sans autre forme de procès. En revanche, dans le même temps, l’État français continuait de supprimer un nombre considérable de lits d’hôpitaux et de moyens pour la Santé. De son côté, la censure commença à opérer sur les réseaux sociaux. Associés aux fake checkers de grands quotidiens, les GAFAM devinrent les gardiens de la bonne pensée. Loin, bien sûr, de tout propos haineux, il devint impossible de partager des informations non conformes à la parole officielle. Les mensonges et les mesures absurdes de l’État, les chiffres manipulés sur le nombre de « cas », l’absence de traitements précoces, pourtant efficaces, le nombre d’hospitalisations et même de morts attribué un peu trop souvent et facilement au Covid, ne pouvaient pas être remis en question sans que l’on soit traité de traître à la Nation, de dangereux complotiste ou même de révisionniste. Les enfants et les adolescents furent sommés avec l’aide d’une propagande abjecte de s’éloigner définitivement de leurs grands-parents s’ils ne voulaient pas les tuer en les contaminant. Des scientifiques, des médecins et des chercheurs parfois seuls ou en collectifs, à partir de données factuelles, essayèrent pourtant d’endiguer la peur, mais malgré leurs diplômes, leurs titres et leur expérience ils furent ridiculisés, traités de « rassuristes » par les médias dont la voix était devenue parole d’évangile. À ce moment, plus de 90 études émanant de chercheurs renommés et en faveur d’un protocole utilisant la molécule interdite, associée ou non à des macrolides ou du zinc, virent également le jour. Que ces modes de soins soient utilisés avec succès dans de nombreux pays émergents ne changea pourtant pas l’opinion française. Les médias étaient catégoriques : tout ceci était inefficace et dangereux, car non prouvé ! La majorité des médecins désinformés continuèrent donc à les ignorer (parfois sans savoir que la molécule en question venait tout de même d’être discrètement réautorisée sur ordonnance) tout en fustigeant, sur les forums dédiés à leur profession, leurs confrères prescripteurs de ces traitements. Une odeur pestilentielle de totalitarisme s’était répandue sur notre planète déjà pas trop en forme.

L’expérience de Milgram, associée à La Théorie du choc, se déroulait, sous nos yeux aveuglés, à l’échelle de l’humanité. On nous tuait au nom de la vie.
Quand je pense qu’il eut suffi que tous ces gens bien portants et sans symptômes ne se fassent pas tester pour que tout s’arrête, se dégonfle. Avaient-ils seulement compris que dans la logique de leur folle terreur ils devraient se faire tester tous les cinq jours, encore et encore ? Savaient-ils que quotidiennement et bien avant l’épidémie, mouraient entre 1 600 et 1800 Français ? Peut-être, tout simplement, venaient-ils de réaliser qu’ils étaient mortels ? Nous étions devenus les instigateurs de notre propre souffrance. Une fiction maintenait les populations dans la sidération et seul, nous disaient un inquiétant milliardaire et ses serviteurs, un vaccin d’un nouveau type administré aux 7 milliards d’individus peuplant la planète, les sauverait du terrible fléau. Mais pouvions-nous vraiment faire confiance à un informaticien dont la principale obsession était de réduire la population mondiale ?
Ce vaccin était pourtant une véritable folie en termes de bénéfices/risques puisque le taux de létalité de ce virus, proche de celui de la grippe était ridiculement bas et qu’il était possible de soigner les malades dès la première phase de la maladie. En revanche et selon les sources de l’ONU, 25 000 êtres humains mouraient de faim chaque jour dans le monde. Un fait sûrement sans importance face au Covid, puisqu’une loi autorisant les vaccins ARNm fut quand même votée en catimini et sans débat au parlement européen. Aux États-Unis, une société inconnue et n’ayant jamais rien produit dans ce domaine se trouva même parmi les leaders dans cette course au vaccin qui de toute façon, à cause des multiples mutations constatées du virus, semblait illusoire. Orwell faisait figure de rigolo face à la poignée de dingos, qui en plusieurs décennies et grâce à leur pognon, avait accédé à tous les pouvoirs et corrompus, voire investi la quasi-totalité des gouvernements mondiaux pour finalement mettre en place une répression financée par nos propres impôts et animée par des forces de l’ordre ayant totalement oublié leur mission : protéger les populations et non les persécuter.

Au cours des mois suivants, les multiples mutations du virus le rendirent infiniment moins dangereux pour les personnes fragiles ou très âgées qui pouvaient le rencontrer. En cet automne 2020, la surmortalité dont était responsable le Covid, s’élevait d’après l’INSEE à 30 000 personnes. Pourtant, si l’on tenait compte des données suivantes, en France, l’action meurtrière de ce virus pouvait être remise en cause :
– Curieusement, la grippe de 2019/2020 n’avait fait officiellement que 72 morts contre une moyenne de 10 000 les précédentes décennies. Où étaient passés ces morts ? La grippe avait-elle fait cette année un deal avec le Covid ?
– L’interdiction de soigner avait entraîné un débordement des hospitalisations et des réanimations, mais surtout tué beaucoup de monde. Un professeur de médecine réputé évaluait ces décès à 20 000.
– Aucun chiffre n’était disponible quant aux morts provoquées par la canicule particulièrement sévère de l’été 2020.
– Combien de décès avaient-ils pu être causés par le refus d’hospitalisation des plus de 75 ans, l’absence de soins, de consultations et le report d’opérations imposées par le confinement ?
– Combien devions-nous dénombrer de suicides provoqués par l’incessante propagande anxiogène, l’effondrement de nos défenses immunitaires, la destruction des emplois et la montée de la pauvreté ?
– Combien de morts sans rapport avec le Covid lui avait-on attribuées ?

Alors, qu’en était-il réellement de la dangerosité de ce virus ? Les gens étaient totalement perdus, submergés par un flot incessant de désinformation mortifère, ils avaient oublié toute faculté de réflexion. Une détresse psychologique engendrant parfois des troubles psychiatriques semblait même envahir les esprits les plus rationnels.

Puis, toujours pour notre bien, le curseur des restrictions monta d’un cran. Le Premier ministre nous fit savoir que si les Français ne comprenaient pas (quoi ?) il allait mettre en place des mesures bien « saignantes ». Il fut donc d’abord décrété un couvre-feu dans les principales métropoles françaises puis certains départements. Le virus avait-il l’heure à son poignet ? Tout ce qui avait un pouvoir de détente, de bien-être, ferma ou fut réglementé par des restrictions menant à la faillite : restaurants, salles de sport, de spectacle tirèrent définitivement leur rideau… Les réunions familiales, ainsi que les gestes d’affection, furent officiellement déconseillées et limitées en nombre comme les repas à table entre amis qui ne devaient plus dépasser six convives. Des arrêtés interdisaient même sur certains départements le transport d’instruments de musique ! Les Belges, quant à eux, furent obligés de déclarer leur « bulle sociale » aux autorités. Ils venaient de tuer nos petits moments de bonheur. Avec l’assentiment d’une population toujours en proie à la sidération, hypnotisée par son bourreau.

Paradoxalement, transports en commun et hypermarchés restaient bondés. La demande de recommandation temporaire d’utilisation de la molécule gênante et stigmatisée depuis le début de la crise fut refusée à l’IHU de Marseille par l’ANSM et le labo qui ravitaillait leur pharmacie cessa de les approvisionner. La volonté des instances supérieures de ne pas vouloir soigner dans la première phase de la maladie devenait criminelle : puisqu’il n’avait pas été possible, malgré toutes les études bidon, de démontrer la dangerosité (en respectant les posologies et précautions d’utilisation) de ce médicament connu depuis 60 ans, comment pouvait-on en limiter à nouveau son usage ? D’autant qu’à ce moment, un site internet recensait une centaines d’études dans le monde en démontrant l’efficacité. C’est aussi à cette période que des généticiens révélèrent que ce virus était à gains de fonctions dont la principale était de faciliter la pénétration des cellules. En d’autres termes, les séquences de son génome n’existaient pas dans la nature mais faisaient, en revanche, l’objet d’un brevet déposé en 2006.
La vie sociale était devenue un cauchemar sans fin orchestré par le mensonge, la défiance et la terreur. Les non-porteurs de masque dans des lieux déserts finiraient-ils par être lynchés sur la place publique par les zombies qui leur servaient de congénères ?

De leur côté, les mouvements politiques ou syndicaux étaient toujours aussi silencieux. Avaient-ils compris ou étaient-ils toujours empêtrés dans leurs jeux de pouvoir ? Puis arrivèrent de nouveaux confinements (zéro mort pour l’Irlande le jour de son reconfinement) et de nouvelles privations de liberté, de nouvelles lois. À de rares exceptions comme la Suède qui sans confinement, ni masque, ni couvre-feu, ni peur semblait totalement sortie, et sans dégâts collatéraux, de cette épidémie, la majorité des états de la planète s’étaient soumis au totalitarisme de ce nouvel Ordre mondial qui ne disait toujours pas son nom, imposant les mêmes mesures incohérentes d’un point de vue scientifique, mais liberticides et sans deadline. Nous n’étions plus autorisés à sortir de chez nous que pour aller travailler. Pour ceux, bien évidemment qui avaient encore du travail, car une apocalypse économique était en train d’aligner rapidement les pays riches sur le niveau des plus pauvres. Des millions d’entreprises avaient sombré dans la faillite entraînant avec elles autant d’humains dans la misère et la mort. La surconsommation n’était plus qu’un lointain souvenir et pour beaucoup, manger était devenu leur seule préoccupation. Le « grand reset » annoncé par ces grands malades qu’étaient nos élites mondialistes lors du prochain forum de Davos était il déjà en marche ? Des révoltes réprimées par des méthodes barbares et sanglantes éclatèrent partout dans le monde.

Puis les vaccins arrivèrent. Sans pour autant faire tomber les mesures liberticides, puisqu’un passe sanitaire fut même ajouté à la liste : test PCR ou preuve d’injection (grâce à une application sur smatphone) pour aller dans la plupart des lieux publics y compris les établissements hospitaliers. Cet apartheid ne sembla pas, malgré de nombreuses manifestations, émouvoir la grande majorité des citoyens ni les clans politiques, sauf, peut-être et curieusement, ceux à la réputation sulfureuse. La transformation de ce cet outil de contrôle en passe vaccinale ne fit pas plus de vagues. Il était désormais impossible, sans preuve de vaccination, d’accéder aux lieux publics et récréatifs, dont, comble de l’absurdité, les stations de ski. Les personnes gravement malades n’échappèrent pas davantage à cette nouvelle règle. Pour recevoir son traitement à l’hôpital, il fallait être injecté.
Pendant ce temps, le port du masque, généralisé en toutes situations, avait transformé les humains en des zombies terrorisés, obéissants et vides de pensée. Jamais un tel vent de folie n’avait soufflé sur nos sociétés depuis peut-être la dernière guerre mondiale. Les réfractaires à l’injection furent livrés à la vindicte populo-médiatique, traités d’irresponsables, d’assassins et privés de leur travail dans certains secteurs professionnels. Les plus touchés furent les 15 000 soignants et 5 000 pompiers qui du jour au lendemain se retrouvèrent sans aucun revenu avec interdiction de travailler dans un autre secteur, sauf à démissionner de la fonction publique. De nouveaux boucs émissaires venaient d’être désignés : les anti-vax. Le glissement sémantique poursuivait son chemin. Certains commentateurs très en vue proposèrent sans état d’âme de les affamer et de ne plus les soigner. Ces complotistes décadents et dangereux pour la société étaient devenus l’origine de tous nos tourments.

« Tous vaccinés, tous protégés » fut le mantra martelé à longueur de journée par tous les médias et par tous les moyens dont les panneaux d’affichage des sociétés d’autoroute. Pendant un an et demi, on « vaccina » à tour de bras. D’abord les vieux, puis les moins vieux pour finir avec les enfants (qui rappelons-le, ne risquaient rien avec ce virus). Les doses s’enchaînèrent : 1, 2, 3, 4, 5… La norme devint une injection tous les trois mois. Pouvions-nous encore sérieusement parler de vaccin ? Pour certains, le doute n’était toujours pas permis bien que les vagues de variants se succédaient encore, rendant malades des colonies de doubles, triple ou quadruple injectés à l’immunité naturelle détruite par ces produits qui selon des virologues renommés, facilitaient même la contamination. Ce truc ne marchait manifestement pas. En revanche il invalidait et tuait beaucoup. Les courbes de surmortalité des agences officielles grimpaient en flèche dans toutes les tranches d’âge, sans qu’aucun média n’en relaie la gravité mais en travestisse les causes. On assista, impuissants à une avalanche d’accidents cardio-vasculaires ; péricardites, myocardites, thromboses, les jeunes sportifs tombaient comme des mouches. On vit une véritable épidémie de troubles menstruels et de fausses couches. Ceux qui n’avaient jamais entendu parler du syndrome de la mort subite de l’adulte le découvrirent dans la presse. Beaucoup de choses devinrent officiellement dangereuses comme faire ses lacets ou faire la sieste. On parla même de l’infarctus de l’enfant comme d’une normalité en hausse… Il fallait bien justifier cette hécatombe d’effets secondaires graves et mortels.
Finalement, au bout de quelques mois, le passe vaccinale fut tout de même levé. L’opacité sur les contrats liant l’Europe aux laboratoires pharmaceutiques commença également à poser problème à certains eurodéputés. Il s’agissait tout de même de 72 milliards d’euros ponctionnés aux Européens pour l’achat de 4,5 milliards de doses. Soit 10 doses par habitant. Pfizer fut contraint par la Justice américaine de libérer des milliers de pages concernant l’évaluation de ses produits. Ainsi, les biostatisticiens purent constater la multitude de biais dans les études réalisées par cette entreprise déjà condamnée pour fraude à des milliards de dollars dans le passé. En outre, personne ne savait réellement ce que contenaient ces sérums. Des équipes de scientifiques indépendants, dans différents pays, y trouvèrent étrangement du matériel qu’ils supposèrent être des nanotechnologies. La protéine spike, toxine avérée, produite par notre corps grâce l’ARN messager et sensée rester sur le lieu d’injection semblait se disséminer dans différents organes. Les trop rares autopsies pouvaient en témoigner. Autre curiosité, certains « vaccinés » devenaient aimantés sur la zone d’injection. Des tas de vidéos circulèrent sur le Net où l’on voyait toutes sortes d’objets métalliques littéralement collés sur les épaules de personnes fraîchement piquées. Un code alphanumérique, détectable en activant le bluetooth de certains smartphones, semblait également avoir été attribué à ces personnes. La réalité avait rattrapé la science-fiction.
En toute logique, puisque ce truc n’empêchait ni la transmission ni, avec les nouveaux variants, les rares formes graves de la maladie (les faits et les statistiques accessibles et non dissimulées pouvaient en attester), le nombre de volontaires pour les doses à venir chuta considérablement. Une haute responsable de Pfizer, lors d’une audience au Parlement européen, fut contrainte d’avouer que l’entreprise n’avait fait aucun test concernant les contaminations, laissant l’auditoire dans une forme de désarroi proche de la stupeur.
Alors, à quoi donc pouvaient bien servir ces produits ? Pourquoi avoir choisi l’ARN messager ? Pourquoi avoir choisi la protéine la plus mutagène de ce virus dont il ne faisait d’ailleurs pratiquement plus aucun doute que son origine, humaine, était le résultat d’une fuite de laboratoire ? Pourquoi la propagande des médias continuait-elle à encourager ces injections ?

Bien sûr, il restait encore des citoyens masqués et vivant dans la peur du virus, mais la sidération collective quant au covid était clairement en voie de résorption. Le régime de Pandémia commençait à s’effriter.
Était-ce pour cela que nous fumes plongés sans transition dans un climat de guerre, celle entre l’Ukraine et la Russie. Ce conflit, qui n’était pourtant pas le nôtre, nous priva alors de ressources en énergie, car il fallait bien punir l’envahisseur russe qui avait réagi aux provocations des États-Unis qui étaient en train de rompre les accords de Minsk. Certes, la Russie n’était pas un modèle de démocratie, mais tout le monde semblait avoir oublié qu’une partie du peuple ukrainien russophone subissait depuis des années l’oppression et les bombardements d’un état fantoche dirigé par un clown pathétique et corrompu, bras armé de l’OTAN, épaulé par des factions nazies. Oublié l’Ukraine et ses trafics d’armes et d’organes, de drogue, ses réseaux de prostitution, de pédophilie, et ses laboratoires clandestins au service de l’État profond américain. Oublié, que toute guerre est toujours dégueulasse, indigne de notre statut d’être humain et qu’elle remplit invariablement les mêmes poches en décimant des populations qui ne l’ont pas choisie. Une fois de plus la pensée binaire avait envahi l’espace médiatique. Les drapeaux jaune et bleu se mirent à fleurir sur les réseaux sociaux. On pensa même débaptiser des établissements portant des noms un peu trop slaves. Des milliers de mains applaudirent les sanctions contre les Russes dont les importations de pétrole et de gaz furent stoppées, plongeant une Europe belliciste dans un embargo volontaire. Le Russe était devenu l’ennemi sanguinaire à combattre. Une mesure bien évidemment sans conséquence pour l’ancienne URSS, mais qui allait entraîner les citoyens dans de nouvelles restrictions, particulièrement de chauffage. L’inflation et les pénuries devinrent incontrôlables et la vie impossible. Le petit coq présidentiel qui gouvernait la France, seul, aux ordres de ses maîtres mondialistes et de leur avant-garde européenne, et pour un deuxième mandat, nous servit encore, sur un ton martial, un discours culpabilisant autant que débilitant qui allait faire de notre futur hivernal, et malgré le « réchauffement climatique », une véritable petite ère glaciaire. En gros il allait falloir faire des économies et se geler le cul pour sauver l’Ukraine. Et le fleuron du génie français ne pourrait rien à nos frimas : le hasard avait voulu que juste à ce moment, on s’aperçoive que la plupart des cuves de réacteurs de nos centrales nucléaires comportaient les mêmes fissures d’origine que celles de notre futur EPR. Les coupures seraient donc inévitables. La seule bonne nouvelle, finalement, était que ces cuves défectueuses depuis cinquante ans ne nous avaient pas encore pété à la gueule. La menace d’une guerre nucléaire qui filtrait dans les médias devenait pour la France assez ridicule dans le sens où le lobby nucléaire avait été suffisamment actif pendant des décennies pour que l’on arrive au même résultat sans qu’aucun missile ne vienne s’écraser sur notre territoire.
La température dans les foyers fut donc limitée à 19 °. On créa même pour l’occasion une police des températures. Tout contrevenant s’exposait bien sûr à une amende.

Puis, après presque trois années de dystopie, la caste aux manettes du monde dévoila peu à peu ses projets pour l’humanité. Le Forum économique mondial dirigé par un sinistre chauve en était l’un des acteurs principaux. Ce même monsieur n’avait-il d’ailleurs pas écrit dans son livre The great reset que « nous ne ne posséderions plus rien et que nous serions heureux » ? Était-ce la fin de la propriété pour le petit peuple ? Était-ce la fin, également, de certaines valeurs fondatrices ? Les mots, à cette période, avaient perdu de leur sens pour s’en voir attribué de nouveaux par une novlangue destructrice. Par exemple, on ne disait plus « pauvre », mais « en situation de sobriété subie ». Cette construction du langage était au service de ce que l’on appelait le wokisme, une forme de pensée binaire où l’exception devenait une règle s’appuyant sur le détournement d’idées vertueuses et l’inversion des valeurs. Ainsi l’écologie devint un outil totalitaire, le racisme une culpabilisation à être blanc, la libération sexuelle un encouragement au transgenre, la concertation le 49.3, le droit à l’avortement la possibilité d’avorter au neuvième mois, la liberté d’expression une nuisance à la démocratie.
En fait, le transhumanisme était en marche. Une campagne d’affichage du planning familial nous affirmait qu’aujourd’hui les hommes « pouvaient être enceints », Le Monde nous disait que l’hétérosexualité était ringarde, les utérus artificiels allaient devenir la norme et le piratage du cerveau humain ainsi que la suppression de notre libre arbitre une réalité incontournable. L’intelligence artificielle serait le moteur de cette idéologie effrayante. Une déconstruction de la pensée collective, fruit de plusieurs siècles de culture, d’histoire, de religions, de luttes et de valeurs morales était en cours. Le passé devait être effacé de notre mémoire, nos institutions, la santé, l’éducation, la justice, disparaître avec nos systèmes de protection sociale comme, par exemple, les retraites et l’assurance chômage.

Parallèlement, la censure sur les réseaux sociaux et les médias devint très offensive. Toute position ou idée en désaccord avec la doxa devenait une déviance quasi psychiatrique qu’il fallait éradiquer. L’opposition politique devint de fait du complotisme, voire du terrorisme. On organisa même à ce sujet et dans différents pays des « assises des dérives sectaires et du complotisme ».
La caste mondialiste, composée d’une poignée d’oligarques psychopathes était en train de cocher sur leur agenda, toutes les étapes nécessaires à leur volonté de maîtriser l’humanité et de la maintenir dans une seule polarité, ainsi que celles leur permettant de s’accaparer les dernières ressources terrestres et biens privés.
L’affaire était déjà bien engagée puisque trois fonds de pension, Black Rock, Vanguard et State street, possédaient déjà pratiquement la totalité de toutes les compagnies de la planète.
Infiltrés partout, les agents de cette oligarchie eugéniste, formés à l’école des Young leaders, se trouvaient maintenant à la tête des états, dans toutes les ONG, la culture, la santé, l’économie, la justice mais aussi les religions. Décennie après décennie, cette pieuvre mafieuse était arrivée à ses fins grâce à une corruption généralisée épaulée par des idiots utiles et conformistes soumis à leurs hiérarchies.

La finance avait privatisé le monde et semblait arriver dans une impasse. L’OMS avait pris le contrôle de la Santé mondiale et le cartel des grandes entreprises pharmaceutiques, sous la direction d’un froid et lugubre médecin, conseiller de longue date du bureau ovale, en était leur bras armé.
La Science, pas la vraie, mais celle de la propagande, était devenue la nouvelle religion et les mécréants pourchassés.
L’écologie s’était transformée en dogme totalitaire ajoutant au pass vaccinal un pass carbone sans que pour autant rien ne soit fait pour endiguer l’extinction des espèces ou l’abandon de tout pesticide. Des milliers de cargos continuaient toujours à sillonner les mers, dépeuplées de leurs faunes et végétaux, mais remplies de plastiques.
L’inflation continuait de grimper avec le prix de l’énergie, entraînant en occident, la faillite de centaines de milliers de petites et moyennes entreprises qui n’avaient pas encore succombé aux confinements successifs.
L’argent numérique et la suppression du liquide, ultime moyen de contrôle du bétail que nous étions, couplé à un crédit de carbone, allaient finaliser le plan mondialiste de réorganisation planétaire.
Dans les médias, des sujets sur la dépopulation comme ultime solution au réchauffement climatique, commençaient d’ailleurs à éclore et à investir les esprits.
Fallait-il être totalement aveugle pour ne pas voir qu’un processus de destruction massif visant les populations était en marche ? La plupart d’entre nous l’étaient, le cerveau rincé par la propagande et la futilité matérialiste.

Famines, guerres et maladies, durant ces années, un quart de l’humanité fut décimé. Le virus n’en fut bien évidemment pas la cause, mais bien la destruction de tous les états occupés par les fous de Davos. Mais ce furent en premier lieu les vaccinations massives ou plus exactement les injections géniques expérimentales vers lesquelles les naïfs s’étaient rué pour retrouver une hypothétique liberté, qui furent dévastatrices, entraînant de multiples pathologies gravissimes et de morts dans des proportions gigantesques. Aujourd’hui encore nous en subissons les conséquences, entre autres, par le niveau très élevé de stérilité des jeunes adultes.

Je ne me souviens plus quand, où et comment le changement à commencé à poindre. Lentement, les survivants se sont organisés. Des comités de lutte clandestine naissaient un peu partout dans le monde. Les classes sociales dites « supérieures » également menacées d’anéantissement se réveillèrent lentement lorsque, enfin, elles comprirent quel sort leur était promis et que ce qui se passait avec tant de similitudes au sein de presque toutes les nations n’était plus de l’ordre de manœuvres politiques excessives. Car pour l’Ordre mondial en marche, la quatrième révolution industrielle, la fusion de notre identité physique, numérique et biologique étaient la seule voie possible pour l’humanité. Ainsi le scientifique le plus pointu n’avait pas plus de valeur qu’un technicien de surface. Ce principe d’égalité, tout à fait juste et normal et qui n’avait jamais existé, hélas, dans notre ancien monde dit « moderne », devenait dans ce contexte génocidaire une réalité terrifiante pour toute une catégorie d’individus anciennement aisée, de droite ou issue d’un socialisme libéral, ce qui revenait au même. Alors, médecins, chercheurs, juristes, journalistes, notables et adeptes des Bisounours, qui avaient déjà basculé d’une peur à l’autre, de celle du virus à celle de la dictature établie, finirent eux aussi par entrer en résistance, car ils avaient encore un peu à perdre dans cette apocalypse. En fait, l’épidémie avait vite été oubliée tant le chaos était grand, dans les corps, mais aussi les têtes.
Le basculement vers la lumière se fit véritablement lorsque les forces de l’ordre et l’Armée refusèrent progressivement leur rôle de bourreaux. Comprenant qu’ils étaient aussi les esclaves et la main armée d’un dogme dont le totalitarisme s’appuyait sur la plus furieuse des folies, nombre d’entre eux rejoignirent les forces résistantes jusqu’à ce que la totalité de ces milices d’État, de plus en plus faibles, capitule. La forteresse commençait enfin à céder. Jusqu’au renversement, jusqu’à la victoire. Jusqu’à ce que tous les acteurs cinglés de ce génocide mondial soient arrêtés, jugés et condamnés.

Les procès s’enchaînèrent, beaucoup de vestes se retournèrent, les relations brisées le restèrent et le déni, malgré tout, persista chez un grand nombre d’esprits.
Les architectes fanatiques de l’eugénisme et du transhumanisme, quant à eux, ne remirent jamais en question le bien-fondé du plan qu’ils avaient échoué à mettre en place afin de garder pour leur usage personnel les dernières ressources terrestres. Ils étaient les élus, une réduction drastique et un contrôle des humains étaient donc dans leur logique monstrueuse, une mesure incontournable.

Dix années plus tard, les cicatrices étaient évidemment encore présentes, mais l’humanité avait résolument changé de paradigme. La rareté des ressources essentielles ne lui avait de toute façon pas laissé le choix. Une vie inconditionnelle et renouvelable sur le long terme semblait possible pour tous les êtres et espèces de cette planète. Le matérialisme avait laissé la place à plus de spiritualité.

Nous œuvrons tous, aujourd’hui, à maintenir debout ce fragile équilibre.

Paris, le 25 août 2062.