Le texte ci-dessous est une fiction.
Toute ressemblance avec des personnes ou des événements existants ou ayant existé ne serait que pure coïncidence.
C’est en février 2020 que la rumeur véhiculée par les médias a commencé à se répandre. Un virus redoutable s’abattait sur l’Europe. Venu de Chine, où il continuait de dévaster une région entière, il se répandait rapidement en Italie du Nord en faisant de nombreuses victimes. C’était en 2020, en France et nous étions toujours en état d’urgence sécuritaire à cause des attentats. Nous avions 20 ans et la belle et légitime insouciance de la jeunesse avait abandonné notre génération depuis longtemps. L’ultralibéralisme avait épuisé toutes nos ressources et commençait à éradiquer l’humain de la planète.
La communication, dans un premier temps, fut très rassurante. Le gouvernement nous fit savoir que « chez nous », en France, la situation était totalement maîtrisée. Aucune chance que ce virus passe nos frontières. Un peu comme le nuage radioactif venu de Tchernobyl et qui fut bloqué à l’entrée de notre pays en 1986. De toute manière, notre nation était prête à affronter n’importe quelle pandémie. Notre ministre de la Santé, qui devait, quelque temps plus tard, démissionner pour briguer un poste à la mairie de Paris était catégorique. Nous n’avions aucune raison de nous inquiéter et c’est pourquoi le 15 mars nous pouvions aller voter pour les municipales. Pourtant, deux jours plus tard, le pays était totalement confiné. C’est ainsi, dans une complète dissonance cognitive, que le régime totalitaire de Pandémia posa ses premiers jalons en France, mais aussi sur toute la planète dont la moitié de ses habitants fut également contrainte à un maintien à résidence.
Bien entendu, nous ne savions pas que, jamais, dans l’histoire de la médecine, aucune épidémie n’avait été éteinte en isolant les non-malades. Cette mesure nous semblait logique, cohérente. Le slogan « Restez chez vous ! » s’est alors mis à fleurir un peu partout dans les médias et sur les réseaux sociaux. Nous étions presque heureux de pouvoir participer à cette action nationale, mais aussi planétaire, même si, pour la majorité des citoyens, rester cloîtré 24 heures sur 24 dans 30, 40 ou 50 mètres carré avec des enfants en bas âge était un vrai calvaire. Même si le nombre des violences conjugales devait exploser. Même si une quantité phénoménale de personnes devait renoncer à soigner leurs propres maladies. Le Covid 19 (c’était le nom de la maladie provoquée par le virus qui lui s’appelait le SARS-CoV-2) était devenu l’ennemi public numéro un.
Puis, pendant ce confinement qui dura deux mois, les choses ont lentement dégénéré jusqu’à partir en vrille. On nous a demandé de faire nous-mêmes nos propres autorisations de sortie. Pas plus d’une heure, obligation de ne pas s’éloigner au-delà d’un kilomètre de son domicile et seulement pour des motifs autorisés. Les contrevenants s’exposaient à des amendes ou des peines de prison après trois récidives. Des hélicos furent même spécialement dédiés à la traque de promeneurs solitaires en montagne, sur les plages ou en forêt. Alors, un monde virtuel s’imposa à nous : enseignement, contacts familiaux, culture, travail (quand c’était possible) ne devinrent accessibles que par le filtre des écrans. Pendant ce temps, certains services de réanimation étaient en zone rouge : plus assez de lits, pas de masques (les stocks de l’État avaient disparu), pas de protections ni de blouses, pas de tests, pas assez de personnel. Il faut savoir que 69 000 lits hospitaliers avaient été supprimés durant les 15 dernières années par les gouvernements successifs, de gauche comme de droite…
Rapidement, tous les services des hôpitaux de France autres que ceux du Covid 19 se sont vus désertés ou transformés en unité Covid selon les besoins de l’épidémie. Des soins et des opérations ont été reportés. On appelait ça un Plan blanc. Le soir à 20 heures, il fallait même applaudir aux fenêtres le personnel soignant devenu des héros, mais toujours maintenu par nos dirigeants dans le plus total dénuement et qui en paya un lourd tribut. Curieusement, la médecine de ville semblait écartée de toute cette histoire. Le Conseil scientifique, composé de compétences douteuses, mais toutes arrosées par les labos pharmaceutiques, nous avait dit qu’aucun traitement n’existait et qu’il fallait attendre la venue d’un vaccin. Ainsi, si l’on commençait à ressentir les symptômes de la maladie, la seule chose à faire était de prendre du paracétamol et d’attendre la guérison ou d’appeler le SAMU en cas de détresse respiratoire ou si l’on se sentait défunter.
En fait on avait peu d’information sur ce virus, sur sa contagion, sur la gravité de la maladie et les symptômes qu’il provoquait. Cependant, tous les soirs sur les chaînes d’information télévisées et radiophoniques les morts étaient comptés par le sombre directeur général de la Santé.
Dans le même temps, nos ministres nous dirent que les masques, pour le grand public et ceux qui travaillaient encore, étaient totalement inutiles. Il fut d’ailleurs rapidement devenu impossible d’en trouver et les pharmaciens qui en avaient encore se virent même interdits d’en vendre ou même d’en donner sous peine d’amende, voire de prison. Devant l’absence de tests, les labos vétérinaires, habitués à ce genre d’exercice, ont alors proposé leur aide qui contrairement à leurs homologues allemands, a été refusée par les instances gouvernementales. Des négociants, travaillant depuis longtemps avec la Chine et qui avaient la possibilité d’importer de grosses quantités de masques grâce à leurs contacts furent également écartés.
Et puis une grande partie de la vie économique s’est arrêtée. On s’est alors rendu compte que notre alimentation et la plupart des biens de consommation dépendaient totalement de l’extérieur du pays. Qu’ils faisaient parfois un long voyage avant d’arriver dans nos foyers. Le spectre de la pénurie planait au-dessus des populations. Du coup, la nécessaire décroissance, tant attendue par certains, était, si je peux dire, à notre porte. Mais ce n’était évidemment pas sous cette forme brutale et barbare que ses partisans l’avaient imaginée.
Il fallait attendre, attendre que ce Covid19 sans traitement trouve son vaccin.
C’est alors que sur les réseaux sociaux est apparu un type qui prétendait avoir le remède contre le méchant virus ; une vieille molécule contre le paludisme, pas chère et facile à fabriquer. Elle pouvait dès les premiers symptômes de la maladie, selon lui et son équipe, soigner et guérir. Ce médecin/chercheur, un peu chevelu et barbu, directeur d’un institut hospitalo-universitaire (IHU) en maladies infectieuses à Marseille, et classé mondialement comme l’un des meilleurs dans son domaine fut rapidement hué et traité de fou par tous nos médias et scientistes psychorigides dont la religion venait d’être salie. Ce mécréant avait écarté l’Evidence-Based Medicine au profit d’un pragmatisme reposant sur l’observation, l’expérience et le soin. Grave erreur, même si blasphémer était encore théoriquement possible en France.
Qu’il teste et soigne avec son unité des milliers de personnes n’y changea rien. Que de multiples études, anciennes et plus récentes, produites par les Chinois, prouvent que le protocole qu’il utilisait, fonctionnait, non plus. La Science dans sa grandeur dogmatique avait décidé que seule une étude occidentale en double aveugle et contre placebo pouvait valider ce remède farfelu. Ce qui n’était pas très éthique, car donner un placebo à quelqu’un dans un état critique va un peu à l’encontre du serment d’Hypocrate. Mais bon, passons. Nous apprîmes d’ailleurs dans la foulée que très peu de temps après le début de l’épidémie, cette molécule contenue dans différents médicaments délivrés sans ordonnance à des millions de personnes et depuis plus de 50 ans venait d’être classée vénéneuse. Son utilisation n’était maintenant autorisée que dans un cadre hospitalier. Mais curieusement, durant cette période, l’armée française en acheta une tonne.
En fait, l’étude randomisée tant attendue ne vit jamais le jour officiellement. En revanche, plusieurs autres études bidon concoctées par des scientifiques corrompus s’en donnèrent à cœur joie contre le traitement qui perturbait les plans d’un Big Pharma totalement décomplexé. Devant leur amateurisme et la multitude de leurs biais, les prestigieuses revues les ayant publiées furent tout de même obligées de se rétracter, mais il était trop tard, le mal était fait. De nombreux pays interdirent donc, dans le traitement du Covid, l’utilisation de la molécule persécutée, en s’appuyant sur des études erronées alors que nombre de médecins, people ou politiques se traitèrent avec, sans état d’âme mais dans le plus grand secret.
Heureusement, dans d’autres hôpitaux, d’autres médecins soignèrent. Des médecins de ville aussi. Ce qui leur valut d’être menacés de radiation par le Conseil de l’Ordre. Depuis quand un toubib devait-il soigner ses patients ? Puisqu’il n’y avait, scientifiquement, pas de remède ! C’est peut être pour ça que les personnes de plus de 75 ans se virent, par décret gouvernemental, refuser l’accès aux hôpitaux alors que dans les ehpad et même à domicile, en guise de derniers sacrements, ce même décret, dans un souci de compassion, autorisait (encourageait ?) les médecins à leur injecter un sédatif totalement déconseillé dans les détresses respiratoires, facilitant ainsi une issue fatale que rien ne permettait d’attribuer au cruel virus, puisque ces personnes n’étaient pas testées et qu’il était interdit, selon les directives de l’OMS, de les autopsier.
Finalement, et en s’appuyant sur l’une des études fallacieuses et dépubliées, le médicament gênant fut totalement interdit par notre ministre de la Santé, l’Agence nationale de sécurité du médicament et la Haute autorité de santé. Ainsi que l’antibiotique associé au traitement. Curieux d’interdire à la fin du pic épidémique un antibiotique utilisé lui aussi depuis si longtemps sur les coronavirus, non ? Car contrairement à la croyance populaire, les médecins ne pouvaient ignorer que certains macrolides ont une réelle action anti-virale. De nombreuses études l’avaient déjà démontré. Son usage aurait également évité les complications bactériennes comme celles responsables, bien plus que le virus, de l’hécatombe provoquée par la grippe espagnole. Hélas, les antibiotiques n’étaient pas encore connus à cette époque.
En gros, les toubibs avaient perdu leur droit de prescrire.
Alors, ceux qui devaient mourir moururent, certains furent gravement secoués, mais la grande majorité des contaminés fut quand même asymptomatique. Bien que provoquant des pathologies étranges, ce virus n’était finalement pas si mortel ni contagieux, bien qu’en matière de létalité, la France ait occupé le haut du podium par rapport à certains de ses voisins européens ou africains qui n’appliquaient pas les mêmes mesures et soignaient avec le traitement interdit. Les chiffres officiels, pour ceux qui voulaient bien se donner la peine de les consulter, pouvaient en attester. On avait plus de 99 % de chance de ne pas succomber du Covid si on le croisait. D’ailleurs, mourrait-on du Covid ou avec le Covid (le CDC devait constater plus tard que le Covid 19 seul ne concernait que 6 % de la totalité des décès attribués à cette maladie) ? La plupart des décès concernaient des personnes très âgées avec de grosses pathologies ou d’autres plus jeunes, mais avec de grands facteurs de comorbidité. Bien sûr, tout individu, scientifique ou pas, échafaudant ces constats était immédiatement rangé par les bien-pensants dans la case des pervers narcissiques et complotistes. En fait, la majorité des gens ne voulaient pas se prononcer, arguant le fait qu’ils n’étaient ni médecin ni virologue ou épidémiologiste et déléguant leur pensée aux sachants, en tous cas la partie d’entre eux largement médiatisée qui propageait la seule vérité, mais n’étaient pas exempts de conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique.
Puis on nous libéra. L’été fut mitigé : virus, pas virus, annonces de traitement par les labos, puis rétractations, avions-nous le droit de sortir du territoire, nos voisins étrangers pouvaient-ils venir chez nous ? Les informations contradictoires ne furent pas en manque de la part de nos dirigeants. Quoi qu’il en soit, la peur ne devait pas retomber. Depuis la fin du printemps, il était déjà question d’une deuxième vague épidémique qui allait nous submerger dès la sortie du déconfinement. Comme elle ne vint pas comme prévu, on nous l’annonça alors successivement pour après la fête de la musique, le retour de vacances estivales puis l’automne. On parla d’un nouveau confinement, alors que, une fois encore, si l’on voulait bien s’informer, de nombreuses études en montraient l’inutilité et la nocivité (l’OMS finit d’ailleurs par le déconseiller). Les masques à l’intérieur de tout espace public furent rendus obligatoires. Et les propos alarmistes relayés par les médias mainstream, propriétés de milliardaires dégénérés, s’amplifièrent jusqu’au mois de septembre. Ainsi, la rentrée des classes se fit masqué ; pour les enseignants, mais aussi les élèves âgés de plus de 11 ans. On asphyxia donc nos enfants, parfois comme ce fut le cas en Allemagne, jusqu’à la mort, les enseignants faisant scrupuleusement appliquer les consignes de l’État et les forces de l’ordre investissant les établissements scolaires afin de vérifier que lesdites consignes étaient bien respectées. Les élèves en étaient réduits à se cacher dans les toilettes pour pouvoir respirer. Puis le nombre de tests PCR (ceux dont on avait tant manqué durant le pic épidémique, mais dont la fiabilité était plus que douteuse) s’accéléra, dépassant le million par semaine et transformant en gouffre le budget de notre Sécurité sociale. Des foules terrorisées, mais sans symptôme vinrent faire la queue pour se faire tester. Et les « cas positifs » grimpèrent en flèche. Forcément, puisque le nombre de cycles d’amplification réalisés sur ces tests pour détecter une trace du virus restait très élevé et qu’il n’était, de toute façon, pas communiqué par les labos ni aux médecins, ni aux patients. Alors, une sorte de psychose collective s’installa. Il ne s’agissait pourtant que de « cas positifs », c’est-à-dire de personnes ayant croisé un jour un coronavirus, pas forcement le SARS-CoV-2. Et très majoritairement de faux positifs vu la quantité de cycles d’amplification pratiquée. Donc, très peu de gens malades, peu d’hospitalisations ou de mises en réanimation, les chiffres officiels pouvaient une fois de plus le démontrer. Mais la peur, distillée par les médias, s’était installée. Une peur irrationnelle qui avait investi tous les cerveaux. Les critères d’identification d’une épidémie avaient changé discrètement : on ne parlait plus de malades ni de morts, mais de cas. Le glissement sémantique avait opéré. Ne pas respecter ces nouvelles règles et ce discours sécuritaire revenait à mettre la vie d’autrui en danger, mais aussi à s’exposer à des sanctions très sévères. Toute personne, enfants compris, dite « positive » était immédiatement exclue et mise en quarantaine.
Le masque devint bientôt obligatoire en toute circonstance. Dedans, dehors, à la ville, à la campagne, pour travailler, en famille. Il fut même chaudement recommandé dans nos rapports intimes par nos amis canadiens. La folie quoi ! Des personnes seules et masquées au volant de leur voiture furent alors monnaie courante. Certains faisaient même leur footing avec cette muselière rapidement nauséabonde, véritable piège à bactéries et virus. De nouvelles pathologies se mirent à fleurir : acné, rougeur, rosacée, dermite, eczéma, essoufflement, déshydratation… Ne parlons pas du gaz carbonique inhalé provoquant des vertiges ni des produits toxiques contenus dans certains masques. Aucune étude scientifique sérieuse pourtant n’était capable de démontrer les bénéfices et l’efficacité d’un tel bâillon. Alors, la police se mit à traquer les citoyens non masqués. Tout contrevenant s’exposait à une amende, voire une peine de prison après trois récidives. Les forces de l’ordre d’un état australien, alors que l’Australie ne comptait pratiquement plus de décès, pouvaient même, sous le coup d’une dénonciation, les jeter en prison sans autre forme de procès. En revanche, dans le même temps, l’État français continuait de supprimer un nombre considérable de lits d’hôpitaux et de moyens pour la Santé. De son côté, la censure commença à opérer sur les réseaux sociaux. Associés aux fake checkers de grands quotidiens, les GAFAM devinrent les gardiens de la bonne pensée. Loin, bien sûr, de tout propos haineux, il devint impossible de partager des informations non conformes à la parole officielle. Les mensonges et les mesures absurdes de l’État, les chiffres manipulés sur le nombre de « cas », l’absence de traitements précoces, alors qu’ils existaient, le nombre d’hospitalisations et même de morts attribué un peu trop souvent et facilement au Covid, ne pouvaient pas être remis en question sans que l’on soit traité de traître à la Nation, de dangereux complotiste ou même de révisionniste. Les enfants et les adolescents furent sommés avec l’aide d’une propagande abjecte de s’éloigner définitivement de leurs grands-parents s’ils ne voulaient pas les tuer en les contaminant. Des scientifiques, des médecins et des chercheurs parfois seuls ou en collectifs, à partir de données factuelles, essayèrent pourtant d’endiguer la peur, mais malgré leurs diplômes, leurs titres et leur expérience ils furent ridiculisés, traités de « rassuristes » par les médias dont la voix était devenue parole d’évangile. À ce moment, plus de 90 études émanant de chercheurs renommés et en faveur d’un protocole utilisant la molécule interdite, associée ou non à des macrolides ou du zinc, virent également le jour. Que ces modes de soins soient utilisés avec succès dans de nombreux pays émergents ne changea pourtant pas l’opinion française. Les médias étaient catégoriques : tout ceci était inefficace et dangereux, car non prouvé ! La majorité des médecins désinformés continuèrent donc à les ignorer (parfois sans savoir que la molécule en question venait tout de même d’être discrètement réautorisée sur ordonnance) tout en fustigeant, sur les forums dédiés à leur profession, leurs confrères prescripteurs de ces traitements. Une odeur pestilentielle de totalitarisme s’était répandue sur notre planète déjà pas trop en forme.
L’expérience de Milgram, associée à La Théorie du choc, se déroulait, sous nos yeux aveuglés, à l’échelle de l’humanité. On nous tuait au nom de la vie.
Quand je pense qu’il eut suffi que tous ces gens bien portants et sans symptômes ne se fassent pas tester pour que tout s’arrête, se dégonfle. Avaient-ils seulement compris que dans la logique de leur folle terreur ils devraient se faire tester tous les cinq jours, encore et encore ? Savaient-ils que quotidiennement et bien avant l’épidémie, mouraient entre 1 600 et 1800 Français ? Peut-être, tout simplement, venaient-ils de réaliser qu’ils étaient mortels ? Nous étions devenus les instigateurs de notre propre souffrance. Une fiction maintenait les populations dans la sidération et seul, nous disaient un psychopathe milliardaire et ses serviteurs, un vaccin d’un nouveau type et modifiant le génome humain administré aux 7 milliards d’individus peuplant la planète, les sauverait du terrible fléau. Mais pouvions-nous vraiment faire confiance à un informaticien dont la principale obsession était de réduire la population mondiale ?
Ce vaccin était pourtant une véritable folie en termes de bénéfices/risques puisque le taux de létalité de ce virus, proche de celui de la grippe était ridiculement bas et qu’il était possible de soigner les malades dès la première phase de la maladie. En revanche et selon les sources de l’ONU, 25 000 êtres humains mouraient de faim chaque jour dans le monde. Un fait sûrement sans importance face au Covid, puisqu’une loi autorisant les vaccins ARN/ADN fut quand même votée en catimini et sans débat au parlement européen. Aux États-Unis, une société inconnue et n’ayant jamais rien produit dans ce domaine se trouva même parmi les leaders dans cette course au vaccin qui de toute façon, à cause des multiples mutations constatées du virus, semblait illusoire. Orwell faisait figure de rigolo face à la poignée de dingos, qui en plusieurs décennies et grâce à leur pognon, avait accédé à tous les pouvoirs et corrompus, voire investi la quasi-totalité des gouvernements mondiaux pour finalement mettre en place une répression financée par nos propres impôts et animée par des forces de l’ordre ayant totalement oublié leur mission : protéger les populations et non les persécuter.
Au cours des mois suivants, les multiples mutations du virus le rendirent infiniment moins dangereux pour les personnes fragiles ou très âgées qui pouvaient le rencontrer. En cet automne 2020, la surmortalité dont était responsable le Covid, s’élevait d’après l’INSEE à 30 000 personnes. Pourtant, si l’on tenait compte des données suivantes, en France, l’action meurtrière de ce virus pouvait être remise en cause :
– Curieusement, la grippe de 2019/2020 n’avait fait officiellement que 72 morts contre une moyenne de 10 000 les précédentes décennies. Où étaient passés ces morts ? La grippe avait-elle fait cette année un deal avec le Covid ?
– L’interdiction de soigner avait entraîné un débordement des hospitalisations et des réanimations, mais surtout tué beaucoup de monde. Un professeur de médecine réputé évaluait ces décès à 20 000.
– Aucun chiffre n’était disponible quant aux morts provoquées par la canicule particulièrement sévère de l’été 2020.
– Combien de décès avaient-ils pu être causés par le refus d’hospitalisation des plus de 75 ans, l’absence de soins, de consultations et le report d’opérations imposées par le confinement ?
– Combien devions-nous dénombrer de suicides provoqués par l’incessante propagande anxiogène, l’effondrement de nos défenses immunitaires, la destruction des emplois et la montée de la pauvreté ?
– Combien de morts sans rapport avec le Covid lui avait-on attribuées ?
Alors, qu’en était-il réellement de la dangerosité de ce virus ? Les gens étaient totalement perdus, submergés par un flot incessant de désinformation mortifère, ils avaient oublié toute faculté de réflexion. Une détresse psychologique engendrant parfois des troubles psychiatriques semblait même envahir les esprits les plus rationnels.
Puis, toujours pour notre bien, le curseur des restrictions monta d’un cran. Le Premier ministre nous fit savoir que si les Français ne comprenaient pas (quoi ?) il allait mettre en place des mesures bien « saignantes ». Il fut donc d’abord décrété un couvre-feu dans les principales métropoles françaises puis certains départements. Le virus avait-il l’heure à son poignet ? Tout ce qui avait un pouvoir de détente, de bien-être, ferma ou fut réglementé par des restrictions menant à la faillite : restaurants, salles de sport, de spectacle tirèrent définitivement leur rideau… Les réunions familiales, ainsi que les gestes d’affection, furent officiellement déconseillées et limitées en nombre comme les repas à table entre amis qui ne devaient plus dépasser six convives. Des arrêtés interdisaient même sur certains départements le transport d’instruments de musique ! Les Belges, quant à eux, furent obligés de déclarer leur « bulle sociale » aux autorités. Ils venaient de tuer nos petits moments de bonheur. Avec l’assentiment d’une population toujours en proie à la sidération, hypnotisée par son bourreau.
Paradoxalement, transports en commun et hypermarchés restaient bondés. La demande de recommandation temporaire d’utilisation de la molécule gênante et stigmatisée depuis le début de la crise fut refusée à l’IHU de Marseille par l’ANSM et le labo qui ravitaillait leur pharmacie cessa de les approvisionner. La volonté des instances supérieures de ne pas vouloir soigner dans la première phase de la maladie devenait criminelle : puisqu’il n’avait pas été possible, malgré toutes les études bidon, de démontrer la dangerosité (en respectant les posologies et précautions d’utilisation) de ce médicament connu depuis 60 ans, comment pouvait-on en limiter à nouveau son usage ? D’autant qu’à ce moment, un site internet recensait une centaines d’études dans le monde en démontrant l’efficacité. C’est aussi à cette période que des généticiens révélèrent que ce virus était à gains de fonctions dont la principale était de faciliter la pénétration des cellules. En d’autres termes, les séquences de son génome n’existaient pas dans la nature mais faisaient, en revanche, l’objet d’un brevet déposé en 2006.
La vie sociale était devenue un cauchemar sans fin orchestré par le mensonge, la défiance et la terreur. Les non-porteurs de masque dans des lieux déserts finiraient-ils par être lynchés sur la place publique par les zombies qui leur servaient de congénères ?
De leur côté, les mouvements politiques ou syndicaux étaient toujours aussi silencieux. Avaient-ils compris ou étaient-ils toujours empêtrés dans leurs jeux de pouvoir ? Puis arrivèrent de nouveaux confinements (zéro mort pour l’Irlande le jour de son reconfinement) et de nouvelles privations de liberté, de nouvelles lois. À de rares exceptions comme la Suède qui sans confinement, ni masque, ni couvre-feu, ni peur semblait totalement sortie, et sans dégâts collatéraux, de cette épidémie, la majorité des états de la planète s’étaient soumis au totalitarisme de ce nouvel Ordre mondial qui ne disait toujours pas son nom, imposant les mêmes mesures incohérentes d’un point de vue scientifique, mais liberticides et sans deadline. Nous n’étions plus autorisés à sortir de chez nous que pour aller travailler. Pour ceux, bien évidemment qui avaient encore du travail, car une apocalypse économique était en train d’aligner rapidement les pays riches sur le niveau des plus pauvres. Des millions d’entreprises avaient sombré dans la faillite entraînant avec elles autant d’humains dans la misère, la faim et la mort. La surconsommation n’était plus qu’un lointain souvenir et pour beaucoup, manger était devenu leur seule préoccupation. Le « grand reset » annoncé par ces grands malades qu’étaient nos élites mondialistes lors du prochain forum de Davos était il déjà en marche ? Des révoltes réprimées par des méthodes barbares et sanglantes éclatèrent partout dans le monde.
Durant cette période finalement assez courte, un quart de la population mondiale fut décimé. Mais le virus n’en fut pas la cause. Seulement la destruction de tous les systèmes de santé, seulement toutes les conséquences économiques, sanitaires et sociales qui s’ajoutaient aux très nombreuses famines, guerres et maladies inhérentes à notre humanité. Quant au vaccin, il ne vit jamais le jour. Pas plus que ID2020 un programme sous-cutané d’identité numérique incluant un passeport vaccinal.
Je ne me souviens plus quand, où et comment le changement à commencé à poindre. Lentement, les survivants se sont organisés. Des comités de lutte clandestine naissaient un peu partout dans le monde. Les classes sociales dites « supérieures » également menacées d’anéantissement se sont lentement réveillées lorsqu’enfin elles ont compris quel sort leur était promis et que ce qui se passait avec tant de similitudes au sein de presque toutes les nations n’était plus de l’ordre de manœuvres politiques excessives. Car pour l’Ordre mondial de Pandémia le scientifique le plus pointu n’avait pas plus de valeur qu’un technicien de surface. Ce principe d’égalité, tout à fait juste et normal et qui n’avait jamais existé, hélas, dans notre monde dit « moderne », devenait dans ce contexte génocidaire une réalité inquiétante pour toute une catégorie d’individus anciennement aisée, de droite ou issue d’un socialisme libéral, ce qui revenait au même. Alors, médecins, chercheurs, juristes, journalistes, notables et adeptes des Bisounours, qui avaient déjà basculé d’une peur à l’autre, de celle du virus à celle de la dictature établie, finirent eux aussi par entrer en résistance, car ils avaient encore un peu à perdre dans cette apocalypse. En fait, l’épidémie avait vite été oubliée tant le chaos était grand, dans les corps, mais aussi les têtes.
Le basculement vers la lumière se fit véritablement lorsque les forces de l’ordre et l’Armée refusèrent progressivement leur rôle de bourreaux. Comprenant qu’ils étaient aussi les esclaves et la main armée d’un dogme dont le totalitarisme s’appuyait sur la plus furieuse des folies, nombre d’entre eux combattirent alors aux côtés des forces résistantes jusqu’à ce que la totalité de ces corps d’État de plus en plus faibles, capitule. La forteresse commençait enfin à céder. Jusqu’au renversement, jusqu’à la victoire. Jusqu’à ce que tous les acteurs psychopathes de ce génocide mondial soient arrêtés, jugés et condamnés.
Cependant, devant leur mutisme obstiné lors des nombreux procès qui s’enchaînèrent, personne ne put réellement démontrer les desseins de ces cerveaux dérangés, fanatiques de l’eugénisme et du transhumanisme. Certaines hypothèses quant à leurs objectifs furent seulement émises. Avaient-ils provoqué ce tsunami pour s’enrichir davantage ? Peu probable, les têtes pensantes de cette organisation criminelle possédaient déjà toutes les richesses planétaires imaginables et même celles inimaginables par le simple citoyen. L’économie, l’argent n’étaient que des outils à leur service. Savaient-ils alors depuis longtemps que nous courions vers le précipice ? Voulaient-ils accélérer un chaos inéluctable qu’ils avaient eux-mêmes, paradoxalement, fait croître décennie après décennie afin de garder pour leur usage personnel les dernières ressources terrestres et limiter un réchauffement planétaire inévitable ? En ce cas, une réduction drastique et un contrôle des populations étaient dans leur logique démentielle, incontournable.
Dix années plus tard, les cicatrices étaient évidemment encore présentes, mais l’humanité avait résolument changé de paradigme. Les événements climatiques, la rareté des ressources essentielles ne lui avait de toute façon pas laissé le choix. Une vie inconditionnelle et renouvelable sur le long terme semblait possible pour tous les êtres et espèces de cette planète.
Nous œuvrons tous, aujourd’hui, à maintenir debout ce fragile équilibre.
Paris, le 25 août 2062.